Bibi a traversé et marqué mon enfance.

Bibi

« Je connais ma chère cousine, Sandia, à travers les réseaux sociaux qui font écho de ses valeurs humanistes et de son implication dans des causes philanthropiques. Mais je ne l'ai jamais rencontrée.

Sa réflexion et ses commentaires sur la situation politique et sociale de notre pays m'ont toujours interpelée. J'admire sa capacité à prendre du recul et de la hauteur par rapport aux différentes problématiques. 

Avide de partager ses connaissances diverses et multiples, elle essaie toujours de pondérer ses propos. Les réalités du monde ne lui échappent pas. Mais elle a bien compris que pour atteindre ses objectifs, il faut aussi toujours apprendre, bien se connaître, se réaliser et se protéger. 

Ces atouts font d'elle une femme très ouverte qui lui ont permis de se placer dans le rang de celles qui me fascinent par leur capacité à se défaire du poids culturel de leurs origines, s'émanciper et rentrer positivement dans la modernité. Je pense encore que la femme comorienne peut aller plus loin si elle prend confiance en leurs réalisations. 

Je garde en mois le souvenir des soins de ma tante Bibi dont la douceur du visage reste imprégnée pour toujours dans mon esprit et mon cœur. 

Bibi a traversé et marqué mon enfance. Sa présence chaleureuse et amicale auprès de ma mère, les soins qu'elle m'a prodigués dans sa demeure pendant des mois, à un moment difficile de ma vie d'enfant, je ne peux pas les oublier. » 

Extrait du livre de Sandia Karima Boina M. Vitali - témoignage de son cousin

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