J’ai appris à me tenir debout et ne jamais dépendre que de moi-même.

Sandia Karima Boina M. Vitali

J’ai pu mieux appréhender la suite de mon devenir, de ce que je devais faire, ou tout  au moins, de ce que je ne voulais pas être.

J’ai pu établir des rapports humains respectueux et chaleureux partout où je suis allée et notamment avec des étrangers qui sont devenus ma vraie famille de cœur. J’ai tissé grâce à l’humanitaire entre autres, des rapports sains avec des hommes et des femmes de convictions et de visions totalement différentes les unes des autres.

En m'associant à des courants de la pensée positive, j’ai pu développer des idées arc- en- ciel autour de moi. Je me suis dit que je devais continuer à vivre avec un regard innocent et bienveillant et surtout rester éloignée du pouvoir et de la vie mondaine.

Je me suis construite toute seule et je laisse ceux qui sont à des années lumières comme certains de mes compatriotes et une partie de mes proches dans leur histoire et leur aporie. 

Par la force des choses, mon enfance aux souvenirs amers et mon vécu douloureux m’ont donné une force de caractère qui m’a permis d’imaginer la suite de ma vie sous un autre angle et de façon beaucoup plus optimiste. J’ai eu envie de me projeter sur un avenir plus harmonieux et ainsi, pouvoir raconter la suite de mon histoire avec des belles perspectives d’avenir.

Les difficultés, les embûches ne m’ont pas empêché de rêver même si je reconnais que derrière la femme courageuse et indépendante que je suis devenue se trouve une fille blessée et meurtrie par ce passé douloureux. J’ai appris à me tenir debout et ne jamais dépendre que de moi-même.

Extrait du livre de Sandia Karima Boina M. Vitali

Commentaires