J’ai vécu très heureuse auprès de ma mère.

Maman et moi

Avec le temps, je me suis rendu compte que je n’avais pas de souvenirs précis de moi « petit enfant ». Ma vie a été marquée par l’absence permanente de mon père.

Pour la compenser, je m’inventais une vie de contes de fées. Cela m’était facile car le surnaturel et le fantastique font partie intégrante de la culture des Comores et de tout l’océan indien en général.

C’est principalement le fruit des origines africaines. Les contraintes de la grande famille et, les charges du quotidien ne nous ont pas empêchés de vivre des moments prodigieux.

La convivialité du groupe familial et la douceur colorée des paysages exotiques qui entouraient notre maison nous ont beaucoup aidés. 

J’ai vécu très heureuse auprès de ma mère. 

Extrait du livre de Sandia Karima Boina M. Vitali

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