Le synopsis de mon livre autobiographique.

SANDHYA la fille de bibi

Titre : "SANDHYA la fille de bibi", est l’intitulé du tome 1 des deux livres autobiographiques qui retrace le parcours semé d’embûches mais ô combien exaltant d’une battante, d’une combattante de l’humanitaire.

Karima Sandia, des prénoms exotiques qui ouvrent les portes parfumées des Iles Vanille, où se mélangent les senteurs de l’Orient et de l’Afrique.

Karima, d’origine arable signifie la bien née, la résiliente; Sandia qui s’écrit SANDHYA un prénom hindou qui signifie la créative, la chanceuse. SANDHYA veut dire l’ombre dans la lumière 

Karima Sandia est née aux Comores, d’une mère hindoue et d’un père Comorien, dans une fratrie composée de  sept sœurs et deux frères qui couraient joyeusement dans et autour de la maison où elle vit le jour…

Elle a grandi dans la foi musulmane, et parlant de sa voie spirituelle, souligne dans son livre : « Je m’identifie comme musulmane et pourtant, je me sens bien avec la foi catholique, hindoue, bouddhiste, juive et même athée », car « On rencontre Dieu comme on apprend à aimer». 

Cette acceptation de l’autre lui a été inculquée par l’éducation reçue, fondée sur l’empathie, le courage, la probité, la rigueur et la générosité.

Ce livre raconte l’histoire de Karima Sandia,  fille de Bibi et petite fille de Boina Mbechezi mgni Daho (Boina nom qui, en  swahili, signifie grand Monsieur, Mbechezi veut dire le Grand sauveteur), et mgni Daho qui veut dire le propriétaire des grands domaines. 

Juste appelée SANDHYA dans son pays d’origine. L’auteure y évoque ses racines familiales, elle est membre de la famille de dignitaires du régime, Ali Soilih et le massacre machiavélique par les mercenaires Bob Denard de ses 3 frères de quartier Magoudjou dont Ali Adili, et revient brièvement sur l’histoire politique mouvementée des Comores.

Ce livre relate une vie, avec ses bonheurs, ses douleurs, ses doutes et ses rencontres, son chemin de femme qui s’est battue toute sa vie, au quotidien. Il est une partie de la lutte qui l’a conduite à  devenir Karima Sandia la résiliente.

Entre deux rives, confie-t-elle, « je vogue dans le noir, (…) ne comptant que sur moi-même… ». A la croisée de chemins obscurs, Karima SANDHYA s’éclaire de sa lumière intérieure,  se laissant guider par le temps qui s’égrène à travers le sablier de la vie.

Un chapitre est consacré à sa mère Bibi, une femme hindoue indulgente, pudique et réservée, mais quasi recluse et d’une simplicité légendaire, stoïque et probe avec un témoignage de la marraine de l’auteure, évoquant  l’histoire de la famille et la manière subtile avec laquelle Bibi éduquait ses enfants, usant d’un syncrétisme entre valeurs hindoues et foi musulmane.

L’auteure revient également sur la place affective qu’occupait sa grand-mère Mche Mkaribou - Coco - pour décliner sur « la place des enfants aux Comores », ses difficultés avec sa belle-mère, sur son enfance, sa rencontre avec ses ancêtres du royaume kongo sur le Rocher du Diamant : « à ce moment, je fus secouée par une grande émotion et eus le sentiment de faire un grand saut dans le temps et même de renaître de mon propre moi. Je n’étais jamais venue sur ce lieu et pourtant, une impression de ne pas être étrangère m‘a envahie. J’étais troublée ».

Dans son livre, Karima Sandia retrace aussi ses souffrances, ses dérives mortifères, sa vie amoureuse et ses déceptions… Ses périples entre la France, la Belgique et la Suisse où  elle vit depuis maintenant 17 ans qui lui permettent, à travers ses difficultés, de poser un œil critique sur le système d’aide sociale coercitive, les pratiques et comportements contraires à la liberté et à la plénitude ; cependant de belles rencontres sont à l’horizon, notamment celle avec la Comtesse Sophie d’Ursel.

Karima Sandia  sera invitée par la Comtesse dans son château d’Opheylissem en Belgique, où cette femme au grand cœur accueille des cancéreux et leur famille, depuis des années.

Elle y puisera les bases humaines qui lui permettront de s’engager dans la cause humanitaire et de bâtir son organisation humanitaire OCD international Federalitude Suisse (Organisation pour la Cohésion du Droit et du Développement), qui dispose de 18 antennes actuellement, en Europe, en Afrique subsaharienne et depuis le mois d’octobre 2022 à la nouvelle Calédonie auprès du peuple Kanak. 

Alicia, la troisième fille de Sandia conclut ce livre avec un témoignage touchant d’admiration à l’endroit de sa mère qui a su et pu éduquer quatre enfants à charge, dont 2 enfants adoptés.

Une trajectoire de migrante, atypique qui suscite une forte émulation et dont devraient s’inspirer toutes les femmes qui auront le bonheur de lire cette autobiographie, car la réussite d’une vie est au bout…du courage, de l’action et de la générosité.

L’auteure Karima Sandia fait sien ce crédo et s’en sert comme conclusion : « une bonne action n’est jamais perdue ! ».

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