Il ne faut pas confondre religion, secte et fanatisme

Sandia Karima Boina M. Vitali

J’ai la foi. Mais en aucun cas, je ne veux me soumettre à un dogme religieux, d’autant plus qu’un dogme se veut fort et influent. Le dogme ne favorise pas le bien-être commun.

Il peut n’être que domination et endoctrinement si détourné de sa fonction initiale de ligne directrice. 

Penser ainsi, ce n'est pas du blasphème, c'est tout simplement de la prévention, du bon sens. Il ne faut pas confondre religion, secte et fanatisme. 

Il ne faut pas laisser certaines religions engendrer des déviations jusqu’à la barbarie. 

Dans l'absolu, il me semble judicieux de débarrasser la religion de toutes les 

interférences qui pourraient créer des vibrations négatives susceptibles, à terme, d’étouffer les saines vertus de la croyance religieuse et de la doctrine théologique. 

Pour éviter de me laisser emporter vers ces déviations radicales, j'ai transformé ma confession religieuse en une vie spirituelle, se définissant comme étant une foi en la compassion et en la résilience. C’est cela mon moteur ! 

La compassion, car je suis naturellement tournée vers les autres. Proche du soufisme, « bouddhisme laïque », je cherche à travers mes prières à soulager la souffrance du monde qui m’est insupportable. 

La résilience, car c’est la capacité à renaître après un traumatisme, à réussir, et à se développer en dépit de l’adversité et c’est sur ce point que j’ai travaillé tout au cours de ma vie. 

Le chemin fut long et parsemé d’embuches ; il m'a fallu d’ailleurs beaucoup de volonté et une analyse très approfondie de ma personnalité pour être enfin en paix avec moi-même.

Une fois cette sérénité trouvée en mon for intérieur, j’ai pu m’attacher à essayer de transmettre cette bienveillance autour de moi. 

Ce don spirituel, je le dois avant tout à ma défunte mère. C'est une vraie bénédiction du ciel ! Aujourd'hui, je ne fais que partager certains acquis émanant de ses enseignements afin que d'autres puissent, eux aussi, à leur tour, transmettre leurs connaissances.

Mes enfants en bénéficient logiquement à leur tour et j'espère qu'ils feront un jour la même chose.

Je préfère laisser à mes enfants cet héritage d’humanisme plutôt que des biens matériels. Etre plutôt qu’Avoir ! 

Extrait du livre de Sandia Karima Boina M. Vitali

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