Certains aiment vivre dans le paraître et les vies ostentatoires.

Karima Sandia Boina . M 

Les choix de nos vies sont d'une manière générale influencées par des paramètres tels que notre environnement et notre éducation. 

En effet,  ces interférences déteint souvent  notre perception du monde et on est dans une réalité erronée en oubliant souvent la pluralité est le propre de la  diversité notamment culturelle et sa principauté tant dans les droits que dans les devoirs de chacun et chacune de nous. 

Tout mettant en ancrage la doctrine juridique inhérente à chaque pays tant dans les coutumes que dans les mœurs.  

On constate que ce choix de l'environnement peut même déterminer le destin de quelqu'un en bien ou en mal surtout dans un pays où tout est incertain. 

Attendre que ça se passe, brader son destin, faire des promesses non tenues malgré soi même, mentir aux gens pour sauver sa face, vivre dans une vie de débauchée (l’alcoolisme, l’infidélités, la prostitution informelle, les dettes, l’abus de confiance, l’ingérence et j’en passe ...) afin, jongler selon les occasions qui se présentent et cela à n'importe quel prix au détriment de sa propre dignité, des autres et du respect d'autrui. 

Par exemple certains aiment vivre dans le paraître et les vies ostentatoires. 

Dans les pays où la précarité est omniprésente beaucoup de ces faux riches sont souvent au rendez vous  sans tenir compte des conséquences désastreuses à moyen et long terme. 

L'après n’existe pas chez eux. Et surtout à se demander de comment ces gens ils font pour réaliser ces choses futilement le plus souvent ils passent le reste de leur vie à vivre sous crédit, se prostituer pour y arriver, diviser des familles et des couples, être dans de la dépravation, être dans l'instinct de survie etc...) 

Ceux qui sont audacieux se croient dans la toute puissance et ils se donnent des passes droits, des fausses illusions de leurs vies. 

Ces gens imposent par égoïsme total que l'on suivent leurs feuilles de route sans tenir compte de la vie et des principes des autres personnes qui sont concernées.

Pourtant, le minimum que l'on puisse faire, c'est de permettre à chacun de se respecter et de jouir de sa liberté d'expression. 

A tout moment de l'évolution de la vie, il appartiendra à chacun de proposer à l'autre de réinventer la relation affective, amicale et /où fraternelle quand celle-ci aura tendance à se fossiliser ou à se déliter et cela étant à mon avis une démarche saine. 

En occurrence, maintenant avec l'expérience, J'ai compris donc que les ruptures d'une manière générale sont souvent dues au fait que l'on néglige d'apporter à la personne ce dont elle a besoin dans un esprit de partage et d'équité car comme on dit: "Le droit doit commencer là ou le devoir a échoué" .

Par ailleurs, tant de gens résistent au processus de renaissance, en refusant de lâcher l’ancien : et c'est le cas de beaucoup de personnes. Effectivement, l’ancienne façon de penser, de ressentir, de s’accrocher aux anciennes blessures / douleurs / rancunes et tout le reste amène l'autre à se frustrer et déstabilisé. 

Action - Réaction 

Si j'ose me permettre, je pense que plus on a tendance à "s’accrocher à tout bagage émotionnel, plus on reste prisonnier du monde 3D". 

Car celui qui reste prisonnier de ses propres illusions, de sa propre prison, vire en dérision, en outre il ne peut pas voir les portails grands ouverts et les opportunités de renaissance qu’ils apportent. 

Donc automatiquement la notion de l'amour envers son prochain et forcément erroné. 

Ainsi la personne qui est en attente donne à  l'autre une connotation péjorative et lui attribue un rôle inapproprié du fait que probablement la personne qui est en attente fait une projection sur son passé douloureux. 

À mon avis il reste focalisé sur sa vie antérieure sans faire une cartographie de la réalité de de son histoire, malgré tout il veux rationaliser le changement et comme beaucoup de gens,  le mettre dans des petites boites bien rangées qui correspondent à sa compréhension très limitée d'un prototype de vie.  

Pourtant, comme ont dit: "ant que l’on cherche des preuves évidentes dans la solidité, on est prisonnier de son propre mental. Car le mental ne peut pas s’étirer à l’infini. Il est tellement abasourdi et poussé au-delà de ses limites, qu‘il se court-circuite de lui-même à un moment donné".

Mais, malheureusement quand le feu fini par s'éteindre, il ne reste plus que les cendres. 

Souvent ces gens malgré leurs côté prédateurs et /où dominants demandent d'être pardonné. Or que l'autre doit  intégrer ce qui se passe d'abord avant de pardonner. En effet, comprendre, c’est pardonner. 

Ne pas arriver à comprendre ce qui se passe est une source intangible pour stagner ou braquer. 

De plus, Il faut se pardonner beaucoup à soi-même de n'avoir pas pu voir venir ces failles pour s'habituer à pardonner beaucoup à autrui.

Certes, La véritable indulgence consiste à comprendre et à pardonner les fautes qu'on ne serait pas capable de commettre.

Mais, quand la personne est trop abattue elle n'arrive pas à confirmer ni son amitié et ni son pardon. 

En effet, « Il est important de guérir d’une relation avant d’en entamer une autre, sinon il s'agira d’une relation pansement. Il est toujours Difficile de construire une nouvelle histoire et de s’y épanouir si le fantôme de la précédente plane au-dessus et que l’on n’en a pas fait le deuil ». 

Ma suggestion est la suivante : Ne cédez pas à la tentation d'agir impulsivement rien que pour calmer vos inquiétudes car le deuil ne se fait pas dans l'auto censure mais dans un processus de reconstruction en exigeant  des comptes à l'auteur du litige. 

Soit en demandant des explications auprès des concernés ou des entités juridiques. De ce fait, pouvoir  lutter contre l'injustice avérée que l'on a subit en vue de gagner la paix et ainsi se reconstruire! 

( Tsignagou yee maecha  ! Cha) veux dire pas évident la vie . Oui, ce n'est pas facile de façonner et consolider l'avenir mais il faut être dans ce genre de situation en mode Henry Lewis "L'art de vivre consiste en un subtil mélange entre le lâcher prise et tenir bon...Fort de ce constat amer de l’humain dans sa complexité, en ce qui me concerne, j’ai décidé de faire avec . Je me dis qu’il faut faire aller . Après tout je n’ai rien à perdre. Dans mes interactions quand j’ai des doutes sur mes capacités à continuer sur le chemin que je me suis tracé, j’essaye de me souvenir de tout le chemin que j’ai déjà parcouru et je me remémore de tout les épreuves que j’ai affronté, de tous les combats que j’ai lutté et où j’ai fini par gagner les batailles même s’il m’a fallu surmonter mes peur et mes angoisses du moment ».  

Pour conclure de ce thème de réflexion je complète par ce texte d’un auteur inconnu dont voici le contenu : "Nous ne sommes pas séparés de la Terre par la construction d’un tombeau ni par un chant de pierres d’églises, ni par voie de contemplation mais perdus, tout entiers perdus dans le grand paysage avec ses arbres, ses champs et cette incompréhension lumière. Sur le bord de la route où l’ombre est rare et l’amour incertain nous ne sommes pas séparés de la vie au milieu des buissons et des choses communes."

Bonne lecture !!!

Nota: Je tiens à remercier aux concepteurs de certaines citations  mises en évidence dans ce thème car ils m'ont permis d'approfondir ma réflexion avec du recul et objectivité .  

Me concernant j’ai fait des choix qui m’ont amenés à renoncer à certaines choses qui me tenaient à cœur. 

Auteur : Karima Sandia Boina . M 

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