Il suffit de peu pour être heureux

Karima Sandia Boina .M

« La vie m'a appris à dire adieu à des gens que j'aime, tout en continuant à les aimer. 

A faire un clin d'œil à ceux qui ne m'apprécient pas pour leur montrer mon indifférence à ce qu'ils pensent de moi sans pour autant être dans la provocation. 

A m’exprimer sur des situations qui ne me conviennent pas. 

A prendre du recul, à analyser les situations afin de mieux les appréhender. 

J'apprends de mes erreurs, et ainsi, j'essaie de faire de mon mieux. 

Ma volonté est de combattre l'injustice et de lutter contre l'oppression. 

Le sourire chez moi est devenu une arme et une défense. Je ris de mes erreurs et de mes échecs. Parfois n’obtenant pas ce que je souhaite, je fais abstraction et je passe à autre chose. Ce sont mes proches qui m’aident à accoucher de mes chagrins. 

De nature intransigeante, j'ai du mal à pardonner. Mais, je me contrains à le faire parce j'ai déjà eu besoin d’être pardonnée pour des erreurs que j'avais commises.

La plus grande révélation  de ma vie fut de découvrir qu'il suffit de peu pour être heureux. J'ai décidé depuis de vivre pleinement les choses et de rencontrer des belles personnes sans vraiment chercher, sans faire de calcul, sans faire de plan, mais toujours dans un esprit positif.

Avec le temps, j'apprends à balayer toutes mes contradictions, et à maîtriser mes pensées.

Je veille  à ouvrir les yeux face à la réalité de ma vie, à exclure les choses futiles, et à  profiter de chaque instant dans la mesure de mes possibilités. 

Il m'arrive de pleurer de joie et de tristesse sans me cacher. J'aime beaucoup regarder le ciel, j’aime les étoiles, et faire un vœu comme lorsque  j'étais enfant, surtout les nuits de pleine lune.

Les paysages, les environnements verdoyants et plus particulièrement le charme de la Suisse où je vis depuis maintenant onze ans me réconfortent.

Plus je me sens  perdue, plus je me réfugie dans la nature ! Je trouve l’harmonie dans la forêt et je la respecte. 

Selon un vieux proverbe indien, « traitez la terre, la nature et les animaux comme il se doit; elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été prêtée par vos enfants. » 

Quand je quitte un pays j'aime aller toucher les arbres comme les baobabs et je ressens alors la douleur d'un « au revoir »  et non d’un « adieu ». 

D’habitude, j'ai le pressentiment que je vais revenir un jour prochain ... La vie m’apprend  tous les jours quelque chose et je pense qu’elle n’est qu’un éternel recommencement..... 

Je crois à la renaissance, à la réincarnation .... 

Aux âmes, aux effets positifs des esprits bienveillants et aux effets néfastes des mauvaises vibrations. »

Auteur: Karima Sandia Boina .M

La plume du jour de l’humaniste  Karima Sandia, native de l’océan indien résidante à Genève. 

Passage de son livre autobiographique pas encore édité . 

"J'avance seule dans le noir, ne comptant que sur moi-même, ne voyant que ce qui m'est donné de voir... Sachant que l'essentiel est invisible aux yeux de certains, et que seule ma lanterne intérieure, est en parfaite harmonie avec mon intuition, En dépit de tout, j'ai espoir que ma pensée intuitive jettera un faisceau de lumière dans le couloir obscur de ma destinée. 

Je commence enfin à apercevoir certaines situations , à prendre conscience de mes atouts comme étant des valeurs ajoutées. Par ailleurs , je fais de mon mieux  pour ne pas sous-estimer ou surestimer mes capacités en vue d'être dans le juste équilibre . 

Par la même occasion , j'aime mieux laisser le temps égrener son expérience dans le sablier de ma vie. [....]

Auteure: Sandia Karima B M originaire des îles vanilles

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