Mes expériences de vie, à l'instar de la chanson de l'artiste Alpha Blondy, "Steweball"

Ce chapitre de mon livre autobiographique, intitulé "Au-delà des frontières : l'histoire de ma vie", publié par la prestigieuse maison d'édition 4 étoiles, aborde les enseignements que j'ai tirés de mes expériences de vie, à l'instar de la chanson de l'artiste Alpha Blondy, "Steweball" 

En réfléchissant à tout cela, je réalise l'importance de se poser les bonnes questions.

• Pourquoi et comment les personnes qui nous entourent cherchent-elles à nous corriger sans nous impliquer ? 
• Quels sont leurs véritables motifs ? 
• Comment pouvons-nous nous affranchir de l'emprise de vouloir dominer autrui ? 
• Qu'attend-on de nous ? 
• Quelles sont leurs intentions et où veulent-ils nous emmener ? 
• Pourquoi veulent-ils croire qu'ils détiennent seuls la vérité absolue, reléguant le discernement à un domaine réservé à eux seuls ?

Pourtant, selon moi, comme le dit Rûmi, "La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et veut faire croire à son semblable que toute la Vérité s'y trouve dans son bout de miroir." 

À mon avis, vivre ensemble implique également de l'altruisme et, surtout, de l'altérité.

Emmanuel Levinas

L'altérité est un concept développé par le philosophe Emmanuel Levinas dans une série d'essais écrits entre 1967 et 1989, regroupés dans le recueil "Altérité et transcendance" publié en 1995. Levinas explore la relation avec autrui à travers ce concept.

Selon Levinas, l'être humain peut emprunter deux voies pour sortir de la solitude qu'il décrit comme un désespoir ou un isolement angoissant : la connaissance ou la sociabilité. 

Cependant, il considère que la connaissance est insuffisante pour véritablement rencontrer l'autre et ne peut en aucun cas remplacer la sociabilité, qui est directement liée à l'altérité et permet de sortir de la solitude.

Dans "Éthique et Infini", un recueil publié en 1982 qui rassemble des dialogues entre Emmanuel Levinas et Philippe Nemo, Levinas s'intéresse longuement à la relation entre sociabilité et altérité. 

Il défend l'idée que l'Autre est un visage qu'il faut accueillir. C'est le regard porté à ce moment précis qui crée la véritable rencontre avec cet Autre. 

Dans une relation d'altérité, il y a un engagement réciproque et une responsabilité mutuelle. Après avoir découvert autrui à travers son visage, on découvre également que l'on est responsable de lui, créant ainsi une nouvelle proximité avec autrui.

Je suis sincèrement convaincu(e) qu'il est important de privilégier l'écoute mutuelle dans une relation basée sur l'équité et la réciprocité. 

Tout au long de notre vie, il ne faut jamais oublier que nous apprenons tous les jours, y compris en apprenant à désapprendre, à remettre en question pour mieux rebondir. Cela implique prendre du recul, être authentique avec soi-même et oser ressentir de la colère plutôt que d'être constamment gentil.

À mon avis, il est essentiel de savoir se remettre en question et refuser de fléchir sous le poids de la pression. En général, je ne pourrais pas vraiment écrire sur certains sujets si je n'étais pas détaché(e) des éléments que j'ai évoqués précédemment. J'aime exprimer mes pensées issues d'une écriture à la fois émotive, intuitive, spontanée et inspirée, pour exprimer mes émotions et mes cris d'alarme sur les réseaux sociaux, afin d'obtenir un écho en retour et d'apaiser ma plume.

Mon souhait est de partager ces écrits avec un public plus large. Les garder jalousement serait dommage pour moi. Sans prétention de ma part, je pense que de nombreux lecteurs se retrouvent dans la plupart de mes récits. En tout cas, c'est le retour que j'ai reçu à travers de nombreux témoignages en message privé ou sur les murs.

En fin de compte, chacun a son propre parcours de vie. Tout est écrit dans notre destin, et oui, le reste émane de notre créateur. Je reste convaincue par sa volonté parfaite.

Même si les aléas de la vie m'ont forgée et que les éclats de mes blessures sont liés à certains événements douloureux de ma vie, je crois en l'importance de l'amitié. Un jour, l'amour a dit à l'amitié : "Pourquoi existes-tu puisque je suis là ?" L'amitié lui a répondu : "Pour apporter un sourire là où tu as laissé l'inachevé, pour essuyer les larmes grâce à la volonté permissive."

Dans mon parcours de vie, j'ai toujours utilisé ma franchise et ma bonne foi pour consolider les liens. Je crois en l'importance d'être sincère et d'agir honnêtement avec tout le monde, afin d'être à l'abri des méchancetés des autres. La franchise est ma boussole, elle m'aide à avoir une âme forte et déterminée, peu importe la difficulté du moment.

Malheureusement, il y a des individus mesquins d'esprit qui se complaisent dans les détails juste pour nuire à autrui. Je ne peux pas changer ces personnes, mais à travers ces différentes perspectives, j'ai pu renforcer ma résilience. Je choisis de ne pas écraser les autres pour atteindre mes objectifs. J'essaie de me mettre à la place de l'autre, même si ce n'est pas toujours facile, afin de ne pas nuire à mon semblable.

La vie est un apprentissage perpétuel dans le combat. Analyser la situation et choisir mon approche sont mes créneaux. Je considère ma situation comme une épreuve à laquelle je dois faire face avec un mental fort, tout en prenant soin de mes enfants en bas âge qui sont encore à l'école.

En ce qui concerne mon équilibre en tant qu'individu faisant partie d'une équipe, je crois que la meilleure façon de nuire à une collaboratrice ou à une amie est de l'amener à douter d'elle-même. 

C'est là leur stratégie d'approche. Pour moi, se défendre signifie affronter les problèmes avec du recul et renoncer à être constamment le gentil de service. Bien que cela ne soit pas facile à mettre en place, je considère cette approche essentielle.

Mon écriture est la représentation de ma voix pour les personnes qui n'ont pas de voix. Je crois fermement que plus elle est authentique, meilleure elle est.

Engagée corps et âme dans l'humanitaire, mon objectif est de partager mon savoir-être et mon savoir-faire dans un esprit fraternel et solidaire, sans cloisonner les frontières psychologiques et géographiques. 

À travers mes thématiques, je souhaite inspirer les autres et les aider à avancer dans leur propre évolution. Cette démarche est profondément enracinée en moi en tant qu'originaire de la communauté hindoue bohrah de Goudjratie, le pays de Gandhi. 

Notre coutume de nous prosterner pour nous rassembler tous ensemble nous aide à mieux appréhender le vivre ensemble et renforce mon engagement envers la solidarité et l'harmonie entre les individus.

En effet, le chemin qui peut nous conduire à l'amour de soi doit impérativement passer par les autres, avec la bénédiction de notre créateur, le Dieu de l'univers, ainsi que des dogmes traditionnels, ancestraux et spirituels...

Mahatma-Gandhi

Gandhi a dit : "Le plus grand voyageur n'est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même." 

Ce voyage intérieur consiste à se rencontrer soi-même, à apprendre à se connaître et à se projeter sur un chemin clair qui nous guide vers notre monde intérieur et vers l'amour de soi, dans le but de développer une bonne résilience. C'est là, le fameux voyage le plus important de notre vie dont parle Gandhi.

Malheureusement, certaines personnes confondent les choses. Elles pensent que l'amour de soi consiste nécessairement à être aimé et imaginent que l'amour des autres pourra combler leur manque d'amour-propre.

Je ne sais pas comment mon histoire va se terminer, mais nulle part on ne pourra lire que j'ai abandonné un jour. J'ai compris que même si je touche le fond et que je perds tout, la seule chose qui me restera, c'est ma dignité."

Mon rêve est pour l'humanité, sans fermer aucune frontière. Est-il possible d'avoir une place dans l'arche de Noé qui se trouve derrière les épaules de ces multiples concepts écrits par des théoriciens et des savants qui veulent refaire le monde ?

2) Magnifique témoignage, moi aussi je peux en témoigner car le 13 mars 2021 alors que j’étais à mon poste d’animatrice en psychiatrie unité fermée aux urgences de portales dans le canton de Neuchâtel, j’ai perdu connaissance, ils m’ont admis fait des scanners et autres, à la suite de ça ils m’ont annoncé que j’avais une tumeur à la voûte crânienne, ils m’ont mis sous traitement et avec des médicaments très très agressifs. Ça m’a provoqué une inclussions intestinale sévère. 

Pour soigner mes douleurs, j’étais sous cortisone et morphine. Par la suite j’ai eu une septicémie sévère, de nouveau au bloc opératoire. 

En covalence pendant une année sans activité sportive par restriction médicale, forcément  j’ai pris du poids 32 kg que je n’arrive pas à perdre. 

Par la suite, j’ai découvert qu’ils se sont trompés de diagnostique et qu’ils ont inversés les radios entre moi et une autre patiente. C’était la période du Covid-19 . 

Depuis lors, je porte ce poids lourd de conséquences et ça se reflète dans mon quotidien.

Concernant l’hôpital j’ai décidé de pardonner mais je n’oublierais jamais cette épreuve douloureuse . 

Ma féminité a pris un gros coup et ma confiance n’est pas vraiment au rendez-vous.

Je ne suis jamais allée dans cette association "Corps à Cœur ". Mais, ça ne serait pas une mauvaise idée d’y aller. 

Merci infiniment à toi Catherine et Isabelle Muller de m’avoir fait découvrir cette association.