Le besoin d’amour gouverne nos vies

Le besoin d’amour gouverne nos vies. Les passions amoureuses, l’affection parentale, les amitiés et l’empathie constituent le carburant d’une bonne estime de soi qui nous permet d’aimer en retour.

Karima Sandia Boina Mbechezi

Il nous enchante, nous sublime, nous passionne, nous brûle… Il nous projette dans un monde magique, donne des couleurs à la vie, transporte de bonheur, démultiplie notre énergie et notre potentiel émotionnel. Il nous rend empathiques, bienveillants, tolérants et booste notre estime de nous-mêmes.

L’amour est l’un des plus puissants dopants de nos organismes au point que l’on souhaiterait pouvoir se l’injecter en perfusion ! Au point aussi qu’il peut nous rendre addict et que lorsque le manque se fait sentir, il arrive que l’on puisse en mourir.

La littérature, les chansons, la poésie, le cinéma, l’art en général puisent la majeure partie de leur inspiration dans les histoires d’amour. Heureuses ou malheureuses, tant le mal d’amour peut tarauder les humains. Car la médaille a son revers : la jalousie, l’infidélité, les souffrances devant l’impossibilité à se comprendre, l’incapacité à vivre ensemble.

L’amour et la haine sont les deux faces d’une même médaille. Cela s’appelle en psychologie l’ambivalence affective. Le vrai contraire de l’amour n’est pas la haine, mais l’indifférence affective.

On hait l’objet d’amour parce que l’on est dans une dépendance narcissique totale avec lui. C’est le regard de l’autre qui fait que je m’aime, comme la relation entre une mère et son enfant ; on dépend de l’autre pour se sentir vivant. Cela s’appelle une relation en miroir : l’autre me renvoie l’image idéale que je voudrais être (idéal du moi, moi idéal). Je le hais d’avoir ce pouvoir sur moi, car je suis dépendant(e) de son regard, et donc je lutte…

Analyse approfondie en tant que sociothérapeute, coach de vie et praticienne PNL :

Le texte que j’ai rédigé souligne la nature profondément humaine du besoin d’amour, ainsi que ses effets psychologiques et émotionnels. En tant que sociothérapeute et praticienne PNL, je vais ici analyser plusieurs aspects de ce besoin sous différents angles.

1. Le besoin d’amour et la construction de l’estime de soi :

L’amour, sous toutes ses formes, agit comme un levier pour renforcer l’estime de soi. Les relations affectives que nous entretenons avec les autres jouent un rôle fondamental dans la manière dont nous nous percevons. En PNL (Programmation Neuro-Linguistique), cela correspond à ce que l’on appelle des ancrages émotionnels. Un amour authentique et nourrissant permet de créer des ancrages positifs, renforçant notre confiance en nous-mêmes. À travers les relations, nous nous voyons reflétés dans les yeux des autres, et cela influence directement notre perception de nous-mêmes.

Cependant, si cet ancrage est brisé ou mal construit, cela peut entraîner une dévalorisation de soi. C’est pourquoi en tant que coach de vie, j’utilise des techniques de visualisation positive et de reprogrammation cognitive pour permettre à l’individu de trouver en lui-même la force d’aimer et de s’accepter, indépendamment des influences extérieures.

2. L’ambivalence affective :

Le texte parle de l’ambivalence affective qui existe entre l’amour et la haine. Cela est profondément lié à la dépendance émotionnelle que nous développons envers les autres. En PNL, cette ambivalence est souvent le résultat de schémas mentaux contradictoires, où le besoin d’amour se transforme en ressentiment lorsque l’autre détient trop de pouvoir sur notre bonheur. À ce stade, des techniques comme le recadrage sont essentielles pour aider à rééquilibrer cette relation et retrouver une forme d’autonomie émotionnelle.

3. La relation en miroir :

L’idée de la relation en miroir est clé dans mon approche. En PNL, on explique souvent que les relations que nous entretenons avec les autres sont le reflet de nos propres désirs et attentes. Nous projetons sur l’autre une image idéale de ce que nous aimerions être, et cela crée une dépendance narcissique. Cette projection rend la relation fragile, car elle repose sur une attente irréaliste. Mon travail en tant que coach de vie consiste à amener l’individu à reconnaître et à accepter cette projection, pour ensuite reconstruire une relation basée sur l’authenticité et non sur une illusion.

4. L’amour et l’autonomie émotionnelle :

Pour conclure, l’amour est une force puissante qui peut élever une personne, mais il peut aussi devenir destructeur s’il est mal compris ou mal géré. Le but de mon accompagnement est d’aider à transformer le besoin d’amour en une autonomie émotionnelle. Cela signifie apprendre à aimer sans devenir dépendant, à trouver de la valeur en soi-même et à voir les relations comme un partage équilibré, et non comme une source de validation exclusive.

Karima Sandia Boina Mbechezi

Présidente - Pool Social, OCD International Fédéralitude Suisse

Militante, écrivaine, sociothérapeute, coach de vie analytique

Spécialiste en communication non verbale/non violente, droits de l’homme

Praticienne PNL (Programmation Neuro-Linguistique), analyse transactionnelle, mémoire transgénérationnelle

Formatrice des apprentis universitaires

Contact : +41 78 695 1710

Email : ocdinternational.communication@gmail.com, sandiakarima@gmail.com

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